
Je continue l'exploration des portraits vidéo sans paroles mais avec du bruit. J'aime beaucoup l'idée de cette minute gigantesque lancée sans explications, sans marche à suivre. Ca mène vers un naturel altéré qui me plaît. Un moindre basculement d'épaule, un visage qui se tourne brusquement suffisent à me faire chavirer. Je voudrais arriver à 10 portraits masculins, puis faire la même chose avec 10 filles. Ce matin-là c'est Guillaume qui est face à moi et c'est encore plus troublant car je ne le connais pas. J'ai osé lui demander de participer au projet car il y avait dans sa présence comme une évidence. Il a accepté très vite, ça m'a conforté dans l'idée qu'il fallait encore plus faire confiance à son instinct.